lundi 3 octobre 2016

Tournez SVP.



Aparté: Je change d'interface. J'ai eu envie de devenir plus sérieuse dans mon activité d'écriture, que ça ait un peu plus de gueule, quoi.

N.B: désormais c'est ici que ça se passe: cliquez là où c'est écrit "cliquez là" ci-avant.

 P.S: A très vite, ailleurs.

lundi 5 septembre 2016

Sans Titre. Et oui parfois on n'a pas d'inspiration Monsieur De La Vanne.

Je vous rabats les esgourdes avec ce groupe "post punk" exclusivement féminin depuis un moment. C'est vrai que je suis devenue assez groupie depuis que je les ai découvertes lorsque Fabrice Ramalingom a utilisé 5 de leurs morceaux dans la pièce qu'il est venu créer pour nous en janvier. Je ne sais pas, j'ai un élan de fanatitude, je suis le blog et le compte instagram de la chanteuse, je les trouve très classes, me prennent des envies de slims noirs, de coupe au bol et de bagues à tous les doigts... ça me détourne un peu de Charlotte Gainsbourg, elle a la paix pour un temps, le repos de ses oreilles qui sifflent un peu moins.
Elles ont du clito, ces mujeres. "Avoir du clito", expression utilisée par une cinéaste dans son dernier film que titre Causette pour son interview, me parle à moi aussi d'avantage qu'"avoir des couilles". Car non, les femmes n'en ont pas mais peuvent tout aussi bien en avoir dans le slip comme on dit.
Ces quatre là n'aiment pas qu'on précise qu'elles sont un goupe de rock composé exclusivement de femmes. Elles préfèrent qu'on dise un rock band et point final. C'est vrai que tant qu'on accorde du mérite aux femmes parce qu'elles réussissent là où on voit habituellement les hommes réussir, on nie leur capacité naturelle à réussir tout court. (J'avais la flemme de me lever de mon canapé et de tendre le bras vers mon dictionnaire des synonymes pour en trouver un pour le verbe réussir.)
Leur musique ne me rend à aucun moment mélancolique, même si certains morceaux le sont, un peu, je ne sais pas expliquer pourquoi. A tout moment si j'écoute leurs albums je deviens joie. Qui plus est, dès que retentissent l'un des 5 morceaux utilisés dans A New Wild Blossom, la partition est ancrée à mon corps et la danse vit à l'interieur, je suis avec les danseurs de Coline, mais sans tristesse, juste comme ça. Ils me manquent, c'était simplement beau d'être ensemble au service d'une partition, de celle ci particulièrement, à mon goût. La durée est singulière quand on danse une pièce écrite, qu'on la connait et qu'on la joue. C'est un état hors du temps. Je danserai à nouveau, bientôt, il faut y croire!

Je vous laisse avec mon morceau de l'été.




"Is it for you I serve, 
Is it for you I long, 
Is it for you the hours on my own?"

Savages_Slowning down the world

mercredi 3 août 2016

Contre tes flans de bronze m'assoupir




Je suis belle, Auguste Rodin.




   
   Pour un long trajet en train j'ai acheté Philosophie magazine. Cela fait deux fois en deux ans que je lis ce journal et deux fois que je me trouve très perplexe en le lisant. 
Il y a notamment dans le numéro actuel un article intitulé "l'apologie du bronzage" dont j'ai trouvé le contenu pas inintéressant mais aux antipodes de mes questionnements sur le sujet. J'y ai appris, entre autres, que Nietzsche (beaucoup trop de consonnes à la suite dans ce nom, je ne sais jamais l'écrire) était un précurseur en la matière, qu'il assumait une peau je cite: "basanée" parmi tous ses amis allemands blancs comme des endives, parce qu'il avait l'habitude de passer ses vacances estivales au bord de la méditerranée. Ainsi, il fut un temps où bronzage rimait avec pécore qui trime aux champs et ce n'était pas très stylé, voyez-vous. Aujourd'hui, bronzage rime avec: j'ai les moyens de me payer des vacances au soleil, et ça c'est la classe mes amis. 
   Le journaliste/poule/philosophe qui a PONDU cet article (oui, c'est la poule qui fait les oeufs... fait les oeufs/philosophe... bon, ce jeu de n'est pas de moi) soumet l'idée que la tendance actuelle est de fuir le soleil et l'envie de bronzer, alertés pas les recommandations de l'OMS (organisme mondial de la santé) contre les uvb, uva, tralala. Il s'en insurge et prône un retour aux plaisir instinctifs de la chaleur sur l'épiderme, blablabla.
   Alors alors, ce qui me chiffonne c'est que mon expérience du rapport au bronzage soulève le problème inverse! 
   Première chose, à voir les bancs d'humains échoués sur le sable des plages estivales bondées, à aucun moment je ne me dis que décidément, il y a un refus du bronzage dans cette société! Puis l'évidence est qu'il y a une forme de diktat de la peau halée, révélatrice d'une certaine hygiène de vie, de temps passé au grand air, d'une énergie sportive... Le premier paragraphe de l'article suggère que le bronzage est une mode que l'on tend à railler en la jugeant superficielle. Il pose une série d'arguments en faveur du bronzage. J'ajoute un point qui manque à son propos: plus qu'une mode, c'est un acquis culturel, un code esthétique à part entière!
   Ma peau bronze assez peu, on ne me confondra jamais avec une méditerranéenne pure souche (encore que...?) et j'ai droit à cette remarque à longueur d'année: "eh bien, ça ne se voit pas que tu vis dans le sud!". Comment vous dire...? Non, je n'ai pas une exposition au soleil effrénée en quête absolue d'assombrir mon épiderme. Oui j'adore le soleil et la chaleur mais je ne suis ni une sardine ni un poivron et la grillade, très peu pour moi. Le plus agaçant est d'avoir à me justifier à ce sujet. 
   Je suis la cible visée par ce journaliste philosophe puisque je mets de la crème solaire quand je suis à la plage, l'insolation n'étant pas mon activité favorite. Je ne suis pas contre le bronzage! Je suis pour un rythme de vie naturel où ma peau fonce parce que je me suis baignée promenée assoupie sous les rayons du soleil, mais pas étendue sur le grill et retournée toutes les quinze minutes comme un rôti. 
   Toujours dans cet article ce monsieur raconte le délice qu'il éprouve sous le soleil de cette bonne vieille méditerranée (encore elle!) à dorer de longues minutes sous une chaleur intense. Viens à Istres mon coco, et dis moi ce que tu en penses parce que moi à part me cloitrer tout le jour tous volets clos je ne vois pas comment survivre. A moins d'avoir une villa au bord de l'eau, là j'approuve absolument. Tu me la prêtes ;) ? 
   Aussi, un passage m'a fait beaucoup rire. Pas à gorge déployée mais pas loin. Qu'est ce que je suis méchante! Ahahahah! "La vérité, c'est que nous ne sommes que matière. Nous sommes composés de cellules, elles-mêmes composées d'atomes. (Jusque là ça va, je glisse quand même un petit BINGO MA TERREUR) Se sentir bloc de matière, impression qui ne peut passer que par la peau, je crois, n'est-ce pas se connaitre soi-même tel qu'on est vraiment?". C'est juste et c'est bien essayé, mais vous croyez mal, monsieur (oui je vous vouvoie à nouveau, je ne sais pas, c'est aléatoire). 
  Se sentir faire corps, être matière, ne passe pas que par la peau, quelle idée curieuse. Je ne veux pas m'étendre sur le sujet de la matière du corps et sur la sensation mais cela m'amène à la réflexion suivante: philosopher, c'est bien, se référer à l'expérience, au sens du vécu, du senti, c'est mieux. Comme quoi tout un chacun devrait faire de la danse, c'est la meilleure façon d'incarner son corps, de ne plus le dissocier de soi comme étant une chose étrangère que l'on habite, c'est la meilleure façon de vivre! 

Je dois dire finalement que je ne trouve pas de plus belles peaux que celles délicieusement bronzées. Je ne sais pas si c'est culturel... mais c'est un fait, ce sont mes goûts. 

Bonnes heures de barbecue humain sur la plage, et bonnes lectures estivales.




Je veux contre tes flans de bronze m'assouprir
Pour oublier le temps qui sévanouit...


extrait de Retiens-moi de Claire Diterzi, 
morceau inspiré par la sculpture de Rodin ci dessus.  


mercredi 27 juillet 2016

Le sevrage.

Mercredi 27 juillet 2016 (1h30 du matin):


  (...)

Ce qui me rend heureuse ces temps-ci: la fraicheur du soir, le ciel gris bleu de la nuit tombante, la Lune apparaissant par surprise, ce soir elle montre une moitié d'elle-même orangée, elle est si belle.
Les animaux me plaisent, et l'horizon.
C'est à peu près tout. Le reste ne sert qu'à passer le temps.










dimanche 24 juillet 2016

J'ai 25 ans et je t'aime.

  J'ai pensé à cette phrase sur mon vélo dans les derniers jours de Coline. Je ne sais pas bien dire ce qu'elle signifie (bien que pour moi elle veuille dire beaucoup!) mais elle raisonne et me plait. J'imaginais l'article ici, avec juste une photo de moi un peu rock'n'roll torse nu avec ma veste de blazer pour cacher un peu tout ça et ma guitare flambant neuve que j'ai eu pour mon anniversaire très en avance car je suis une sale impatiente (je peux aussi dire que quand je sais ce que je veux, je le veux tout de suite et c'est signe d'une grande assurance!). Mais je n'ai pas d'appareil photo digne d'une vraie séance photo, pas non plus de pied (à photos) alors j'ai fait avec les moyens du bord. Je persiste à dire que je ne suis pas mauvaise pour les arts vivants mais qu'on ne peut pas en dire autant des arts plastiques... chacun sa spécialité.
"J'ai 25 ans et je t'aime", ça pourrait aussi être le titre d'un film, qu'on classerait au rayon comédie dramatique, pour quand je réaliserai mes envies de réalisation (c'est fait exprès cette répétition alors callate) alors attention, droits d'auteur interdiction de me piquer cette sentence!

  J'ai 25 ans et je me sens ici comme en pleine crise d'ado, à mettre des photos de moi, sous un vent un peu narcissique... Il y a que je me sens bien dans ma peau et aussi être devenue une grande fille. Soit dit en passant j'ai les pieds qui dépassent de mon lit je me demande si je n'ai pas grandi pour de vrai, à 25 ans, ça me fait un peu peur... mystère à élucider.
  En fait c'est la première fois depuis mes 19 ans que je ne crois plus avoir 19 ans. Ou 16. Sincèrement je me sens grandie. Principalement pour des raisons pragmatiques. Déjà ce nombre vingt-cinq me bascule dans le grand bain adulte rien qu'à sa couleur un peu bleu marine (les autistes de mon espèce comprendront). Ensuite, j'ai mon permis de conduire et j'ai achevé mon ultime session de formation, je suis à présent pour la première fois en vacances pour une durée indéterminée et en... attention notion inédite pour moi... recherche d'emploi!

  Mais le sujet n'est pas là.
J'ai eu récemment un débat philosophique sur la différence entre besoin et envie. Je racontais que j'avais appris à dissocier ces deux mots grâce à ma mère et à Balavoine. Dans la voiture où passait Sauver l'amour sur France bleu pays de Savoie (ça ne s'invente pas), elle me dit ce jour aimer beaucoup la phrase "qui pourra remplacer le besoin par l'envie?" et me l'expliqua.
Je viens, pour les besoins de l'article, d'écouter à nouveau ce morceau. Mes voisins doivent vraiment se dire que nos goûts musicaux sont incompatibles.
  BREF! Au fil de cette récente discussion m'est apparue la notion de besoin sous un jour nouveau. Il s'agit (aussi) de quelque chose que l'on veut s'approprier pour combler un vide que l'on ne sait pas remplir seul. Ai-je besoin, par exemple, de compagnie humaine chaque jour de ma vie ou suis-je incapable de trouver en moi la plénitude qui me rendra moins dépendante de la présence d'autrui? Je m'essaie ces jours ci à la solitude et un blues de circonstance me prend, contre lui je lutte. Je me suis défaite de beaucoup d'attaches, j'ai encore du chemin à faire pour être absolument bien avec moi-même. J'ai beaucoup grandi. L'équipe pédagogique de Coline, elle, me dit que j'ai rajeuni. C'est peut-être ça, oui, j'ai rajeuni!




J'ai 25 ans et je t'aime. 










dimanche 10 juillet 2016

The answer.




If you don't love me
You don't love anybody
If you don't love me
You don't love anybody
Ain't you glad it's you?
Ain't you glad it's you?
Ain't you glad it's you?
Ain't you glad it's you?

There are things I know we should
Better not do but I know you could
Sleep with me
And we'd still be friends
Or I know
I'll go insane

Love is the answer
I'll go insane
Love is the answer

Wish me luck
This was a hard year
And I can't see
No brighter future
Wish me luck
I saw the answer
(...)
Love is the answer

(...)

Please stand up
What is the point
To cry for life
To cry about love
To wait for her
To wait for dying
I can't wait
I saw the answer
Will you go ask her?
Love is the answer





If you don't love me
You don't love anybody
If you don't love me
You don't love anybody

Ain't you glad it's you?


(The answer, The Savages)

mercredi 18 mai 2016

Hopeuh là!

Qu'ai-je fait en Lettonie?

Du gâteau.
J'ai réalisé une série de gâteaux au chocolat appelés plus communément dans la famille "gâteau du Tonton" pour les anniversaires de fin avril de ces chers petits Coline, ayant été élue tacitement préposée aux gâteaux d'anniversaires.
Ce ne fut pas une tâche aisée car je ne disposais pour ce faire que d'une casserole, une fourchette, un plat à gratin et un four. Et des ingrédients pour aller avec tout ça Oooooh, évidemment!
Voici en image comment j'ai procédé. J'ai eu irrésistiblement envie de faire une vidéo du déroulé des choses lors de la confection du deuxième gâteau après avoir énormément ri toute seule lors de celle du premier, devant tant d'approximation. C'est en quelque sorte une boutade privée avec moi-même, que les anglophones peuvent appeler "private joke with myself". La fille qui rit et parle toute seule, oui, c'est moi.

Have fun! Have fun? Oh mais la lourdeur!


Téhutéhoërieuhelle_le gateau malgré tout from deTypeGraou on Vimeo.